Marrakech, Capitale de la Jeunesse du Monde Islamique 2025
Marrakech est aujourd’hui perçue comme un pôle international
Près de 200 jeunes issus de plus de 48 pays sont attendus dans la cité ocre, proclamée « Capitale de la Jeunesse du Monde Islamique 2025 ».
Une initiative sous le signe du dialogue et de la coopération
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc s’apprête à accueillir l’un des événements majeurs de la jeunesse islamique contemporaine. Du 30 juin au 5 décembre 2025, Marrakech portera fièrement le titre de Capitale de la Jeunesse du Monde Islamique, dans le cadre d’un programme piloté par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le Forum de la Jeunesse de la Coopération Islamique (ICYF), institution relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
L’annonce officielle a été faite lors d’une conférence de presse organisée vendredi 27 juin, à Marrakech. À cette occasion, les organisateurs ont révélé un programme ambitieux qui réunira près de 200 jeunes issus de plus de 48 pays, autour de thématiques clés allant de la démocratie à l’innovation, en passant par la paix, la culture et l’entrepreneuriat.
Un choix symbolique, une reconnaissance internationale
Pour Mohamed Ouziane, directeur des activités liées à l’événement et responsable de la coopération et de la communication au sein du ministère, le choix de Marrakech n’est pas anodin : « C’est une reconnaissance du rôle que joue le Maroc en matière de jeunesse, mais aussi de son positionnement comme carrefour de civilisations. Marrakech est aujourd’hui perçue comme un pôle international, capable d’accueillir les grandes convergences de demain. »
Ce n’est pas la première fois que le Maroc est mis à l’honneur dans le cadre de cette initiative. En 2017, la ville de Fès avait été la première à arborer ce statut. Huit ans plus tard, c’est Marrakech qui prend le relais, avec une ambition accrue : celle de faire de la jeunesse un levier central dans la construction d’un monde islamique solidaire, innovant et résilient.
Un programme fédérateur et pluridisciplinaire
Le coup d’envoi de l’événement sera donné avec un Forum international de la jeunesse, prévu du 30 juin au 3 juillet, sur le thème : « Jeunesse du monde islamique : Défis post-Covid ». Cette rencontre mettra en lumière les vulnérabilités révélées par la pandémie, tout en encourageant des solutions collectives centrées sur l’engagement des jeunes.
Mais le programme ne s’arrête pas là. Activités culturelles, compétitions sportives, expositions artistiques, sessions de formation, ateliers créatifs, forums de discussion, autant d’initiatives conçues pour nourrir un dialogue structuré entre jeunes et institutions, dans un esprit de co-construction.
Faire entendre les voix de la jeunesse islamique
Le président de l’ICYF, Taha Ayhan, a rappelé que le projet « Capitale de la jeunesse » vise à créer une plateforme dynamique pour faire émerger les talents et les idées. Selon lui, Marrakech offrira le cadre idéal pour cela, en raison de sa richesse patrimoniale, de son ouverture sur le monde et de sa capacité à incarner une identité plurielle.
La présence de ministres de pays membres de l’OCI, ainsi que de représentants d’organisations régionales et internationales, confère à l’événement une dimension diplomatique importante. Elle souligne également la volonté de construire un pont entre la jeunesse et les décideurs politiques.
Marrakech, ville-pont et creuset d’avenir
Pour Rasul Omarov, directeur général du Forum, cette initiative bénéficiera en premier lieu à la jeunesse marocaine, en lui offrant un espace d’échange, de rayonnement et d’affirmation. Marrakech, avec son héritage arabo-andalou, amazigh et africain, symbolise plus que jamais l’idée d’un Islam ouvert, créatif et ancré dans son temps.
Au fil des mois, la cité ocre deviendra une scène vivante d’expérimentations sociales, culturelles et politiques, au service d’une génération désireuse de relever les défis de son époque. Un événement d’envergure qui conforte le rôle du Maroc comme plateforme continentale et culturelle.
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